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  • LE LEGS CAILLEBOTTE, JOURNEES DU PATRIMOINE

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    Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy
    avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement
    et Atelier Porte Soleil
    Dans le cadre des “Journées du Patrimoine” :
    Samedi 15 septembre à 20 h.
    et dimanche 16 septembre à 18 h.
    LECTURE-CONCERT
    Après la lecture-concert Caillebotte, l’Exposition imaginaire, 2ème partie…
    Le legs Caillebotte :
    Le bel héritage maudit
    de Gustave Caillebotte
    avec
    Marie-Hélène Foufounis, piano
    Pascal Gautrin, récits
    Constance Godeberge, violon
    Judith Godeberge, violon alto
    « Affaire délicate !… » : ainsi s’exclama le directeur des Beaux Arts, Henri Roujon, lorsqu’en mars 1894, il prit connaissance de la lettre d’Auguste Renoir lui annonçant que Gustave Caillebotte, décédé le 21 février, léguait à l’Etat sa collection de toiles et dessins impressionnistes : plus de soixante chef-d’œuvres, signés Degas, Cézanne, Manet, Monet, Renoir, Pissarro, Sisley...
    C’était le commencement de ce que certains appelleront bientôt « l’affaire Caillebotte » : deux années de négociations pour trouver un compromis et pour que l’Administration des Beaux Arts accepte partiellement ce cadeau magnifique – qu’elle estimait pour sa part plutôt empoisonné… Partagée entre le désir de recueillir cette manne inespérée et la crainte d’exaspérer certains milieux officiels, ainsi qu’une part timorée du public qu’effarouchait encore cette peinture nouvelle, l’Administration choisit finalement 38 œuvres sur les 65 offertes.
    Lorsqu’en 1897, les 38 chefs-d’œuvre impressionnistes du legs Caillebotte se trouvèrent enfin accrochés dans une nouvelle salle du musée du Luxembourg, il y eut un tollé de la part d’une certaine presse et des réactions violentes dans le landerneau des Arts : « Pour que l’Etat ait accepté de pareilles ordures, il faut une bien grande flétrissure morale », s’écria le peintre officiel Jean-Léon Gérome. L’Académie protesta en des termes à peine plus policés auprès du ministre de l’Instruction publique et des Beaux Arts. Un sénateur interpella le gouvernement à la chambre du Sénat, l’accusant de compromettre les collections de l’Etat par le voisinage de ces toiles malsaines et décadentes…
    Le bel héritage maudit de Gustave Caillebotte :
    Cette “ Lecture-Concert ” se propose de faire revivre, dans un premier temps, les péripéties de cette aventure du legs Caillebotte, rapportant les propos, savoureux pour le spectateur moderne, de ces détracteurs de 1897 qui vilipendaient cette peinture infâme et en appelaient au jugement de la postérité, et les arguments des partisans, heureusement de plus en plus nombreux et convaincus, des peintres impressionnistes.
    Ensuite, une promenade est proposée à travers les chefs-d’œuvre de cette collection : par la magie de la musique, de la poésie, grâce à des récits d’auteurs contemporains des Impressionnistes, sont évoqués les paysages de Cézanne, de Sisley et Pissarro, le Paris de Monet et Renoir, le monde des spectacles et des cafés-concerts de Degas.
    Les reproductions des œuvres qui composaient la collection Caillebotte sont projetées durant la lecture-concert

    Les pièces musicales, qui participent à cette promenade dans les sentiers impressionnistes, seront empruntées à des compositeurs contemporains des impressionnistes : Ernest Cabaner, Emile Waldteufel, Jules Massenet, Erik Satie, Gabriel Fauré… Parmi les écrivains et poètes qui apporteront leurs concours à cette évocation, se rencontreront Octave Mirbeau, Paul Arène, Jules Laforgue, etc.