Dix Maîtres aborigènes, leurs descendants, ainsi que six personnalités du mouvement « Papunya Tula » s’exposent à la galerie parallèlement à l’exposition du Musée du Quai Branly (« Aux sources de la peinture aborigène »).
Exposition
"VISIONS ABORIGÈNES",
PEINTURES DU DÉSERT
AUSTRALIEN
du 17 octobre
au 9 novembre 2012
Conférence, dimanche 21 octobre à 18h30 : libre participation aux frais
Vernissage, Samedi 20 octobre à 18h30 : entrée libre et décontractée: comme d'habitude chacun apporte une bouteille à partager...
Des artistes de la nouvelle génération, souvent fils, fille ou neveux et nièces des Anciens (Dorothy Napangardi, Nilyiari Tjapangati, Katherine et Debra Nakamarra,Yilpi et Damien Marks etc...) viennent compléter le propos de l’exposition.
Sont également à l’honneur des tableaux des années 1992 à 1996 peints par des personnalités de la première époque, fondatrices du mouvement « Papunya Tula » : Freddy West Tjupurrula, Dini Campbell, Paddy Carroll, Pegleg Tjampijimpa, Ronnie Tjampijimpa et Warlinpinga Tjapaljarri.
Au commencement était le Rêve...
Un jour de 1971, au cœur du grand désert de l’ouest australien, des hommes issus de la plus ancienne tradition du monde, aborigènes d’un pays-continent très isolé, rencontrèrent les matériaux de la peinture occidentale, se les approprièrent, et avec une aisance stupéfiante, commencèrent à transcrire les motifs sacrés de leur spiritualité millénaire. De cette rencontre naquit le mouvement contemporain de la peinture aborigène.
Les artistes, parfois âgés, dont certains font partie des fondateurs, sont de grands initiés. Ils affirment la dimension sacrée de l’art, tant revendiquée par les maîtres occidentaux de l’abstraction et qui est probablement celle qui guide tout artiste. Leurs œuvres transcrivent des visions ou des rêves nocturnes qui, de manière codée, racontent les secrets de la création du monde.
En situation cérémonielle chaque initié trace, sur le sable ou sur la peau, les motifs claniques qu’il porte en lui et qui sont la trace visible de l’esprit ancestral créateur. Il répète ainsi la genèse d‘un monde intemporel, le recrée sans cesse, le vivifie, le recharge en énergie. Lorsqu’il se saisit des matériaux modernes pour tracer ces motifs, les décliner à l’infini sur l’espace de la toile, avec un sens esthétique inné, l’initié devient pleinement artiste.
L’exposition présente principalement les œuvres des tribus Pintupis, Warlpiris, Anmatyerres et Kidjas, réunissant ainsi des styles très divers qui interpellent des sensibilités différentes. Comme dans les peintures rituelles, les œuvres sont des représentations symbolisées de la géographie totémique qui renvoient à des histoires, des héros, des évènements du Temps du Rêve, lesquels sont liés à un territoire bien précis dont chaque initié possède une fraction. Souvent quelques symboles forts, parfois un seul, sont agencés, répétés, travaillés comme métonymie. La peinture aborigène apparaît aujourd’hui comme un évènement singulier, sans équivalent dans l’histoire de l’art, celui de l’irruption dans notre époque matérialiste d’un art des origines, sacré, chargé et agissant, objet d’un engouement croissant de nos sociétés.
La CONFÉRENCE:
Dimanche 21 octobre à 18h30, entrée: libre participation aux frais
Durée : 1 heure
Par Michèle Panhelleux, collectionneuse et présidente de Wanampi, art tribal contemporain
S’inscrire à l’èvènement et signaler sa présence svp
Peintures de corps rituelles (c)association Wanampi
La conférence basée sur les œuvres de l’exposition présentera les principaux concepts de la pensée aborigène : les esprits ancestraux, les mythes fondateurs, les itinéraires chantés, les esprits enfants, la complémentarité des clans, la primauté du spirituel sur le matériel... Elle vous permettra d’apprécier pleinement votre rencontre avec cette culture ancestrale si particulière.
Une des portes que vous pousserez en visitant l’exposition n’est rien moins que celle du Temps du Rêve, car c’est toujours de cet espace-temps mythique, éternel et sacré qu’il est question dans l’art immémorial des Aborigènes. Que recouvre cette notion dans laquelle la peinture contemporaine plonge ses racines? Les Aborigène ont une conception holistique du monde et de la santé. La maladie est une perte d’harmonie qui interroge le social, le physique, le spirituel. Dans le maintien de cette harmonie ou son rétablissement, l’expression artistique (chants, danses, cérémonies et peintures) a toute sa place.
Informations pratiques:
Exposition « Visions aborigènes, peintures du désert australien » - entrée libre Galerie d’Art Visionnaire de Paris Atelier Porte Soleil - 57 rue des Vinaigriers – 75010 Paris Visites sur rendez-vous - 01 44 72 94 33
Contact galerie : JMichel Gassend - 06 83 59 21 80
Contact Presse :
Florence Ménard - Attachée de Presse menardflorence@free.fr - 06 66 14 05 90
L’exposition « Visions aborigènes, peintures du désert australien » réunit les toiles de dix Anciens, nés dans le bush,dûment initiés, grands noms de l’art contemporain du désert : George Tjungurrayi Hairbrush, Nyurrapaya Nampijinpa Bennett, Ronnie Tjampijinpa, Ningura Napurrula, George Ward Tjungurrayi, Walala Tjapaljarri, Judy Watson Napangardi, Eileen Napaljarri, Paddy Tjapanangka Lewis et Naata Nungurrayi.
Des artistes de la nouvelle génération, souvent fils, fille ou neveux et nièces des Anciens (Dorothy Napangardi, Nilyiari Tjapangati, Katherine et Debra Nakamarra,Yilpi et Damien Marks etc...) viennent compléter le propos de l’exposition.
Sont également à l’honneur des tableaux des années 1992 à 1996 peints par des personnalités de la première époque, fondatrices du mouvement « Papunya Tula » : Freddy West Tjupurrula, Dini Campbell, Paddy Carroll, Pegleg Tjampijimpa, Ronnie Tjampijimpa et Warlinpinga Tjapaljarri.
Au commencement était le Rêve...
Un jour de 1971, au cœur du grand désert de l’ouest australien, des hommes issus de la plus ancienne tradition du monde, aborigènes d’un pays-continent très isolé, rencontrèrent les matériaux de la peinture occidentale, se les approprièrent, et avec une aisance stupéfiante, commencèrent à transcrire les motifs sacrés de leur spiritualité millénaire. De cette rencontre naquit le mouvement contemporain de la peinture aborigène.
Les artistes, parfois âgés, dont certains font partie des fondateurs, sont de grands initiés. Ils affirment la dimension sacrée de l’art, tant revendiquée par les maîtres occidentaux de l’abstraction et qui est probablement celle qui guide tout artiste. Leurs œuvres transcrivent des visions ou des rêves nocturnes qui, de manière codée, racontent les secrets de la création du monde.
En situation cérémonielle chaque initié trace, sur le sable ou sur la peau, les motifs claniques qu’il porte en lui et qui sont la trace visible de l’esprit ancestral créateur. Il répète ainsi la genèse d‘un monde intemporel, le recrée sans cesse, le vivifie, le recharge en énergie. Lorsqu’il se saisit des matériaux modernes pour tracer ces motifs, les décliner à l’infini sur l’espace de la toile, avec un sens esthétique inné, l’initié devient pleinement artiste.
L’exposition présente principalement les œuvres des tribus Pintupis, Warlpiris, Anmatyerres et Kidjas, réunissant ainsi des styles très divers qui interpellent des sensibilités différentes. Comme dans les peintures rituelles, les œuvres sont des représentations symbolisées de la géographie totémique qui renvoient à des histoires, des héros, des évènements du Temps du Rêve, lesquels sont liés à un territoire bien précis dont chaque initié possède une fraction. Souvent quelques symboles forts, parfois un seul, sont agencés, répétés, travaillés comme métonymie. La peinture aborigène apparaît aujourd’hui comme un évènement singulier, sans équivalent dans l’histoire de l’art, celui de l’irruption dans notre époque matérialiste d’un art des origines, sacré, chargé et agissant, objet d’un engouement croissant de nos sociétés.
La CONFÉRENCE:
Dimanche 21 octobre à 18h30, entrée: libre participation aux frais
Durée : 1 heure
Par Michèle Panhelleux, collectionneuse et présidente de Wanampi, art tribal contemporain
S’inscrire à l’èvènement et signaler sa présence svp
Peintures de corps rituelles (c)association Wanampi
La conférence basée sur les œuvres de l’exposition présentera les principaux concepts de la pensée aborigène : les esprits ancestraux, les mythes fondateurs, les itinéraires chantés, les esprits enfants, la complémentarité des clans, la primauté du spirituel sur le matériel... Elle vous permettra d’apprécier pleinement votre rencontre avec cette culture ancestrale si particulière.
Une des portes que vous pousserez en visitant l’exposition n’est rien moins que celle du Temps du Rêve, car c’est toujours de cet espace-temps mythique, éternel et sacré qu’il est question dans l’art immémorial des Aborigènes. Que recouvre cette notion dans laquelle la peinture contemporaine plonge ses racines? Les Aborigène ont une conception holistique du monde et de la santé. La maladie est une perte d’harmonie qui interroge le social, le physique, le spirituel. Dans le maintien de cette harmonie ou son rétablissement, l’expression artistique (chants, danses, cérémonies et peintures) a toute sa place.
Informations pratiques:
Exposition « Visions aborigènes, peintures du désert australien » - entrée libre Galerie d’Art Visionnaire de Paris Atelier Porte Soleil - 57 rue des Vinaigriers – 75010 Paris Visites sur rendez-vous - 01 44 72 94 33
Contact galerie : JMichel Gassend - 06 83 59 21 80
Contact Presse :
Florence Ménard - Attachée de Presse menardflorence@free.fr - 06 66 14 05 90