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Encore à propos des tableaux d'Elvire Clev

Seconde vision : Marc Dufaux, écrivain -

        Les premiers tableaux d'Elvire Clev furent présentés pour la première fois dans une galerie à Paris en octobre 2010 avec, pour seule publicité, le bouche-à-oreille.
        Inspirées par les traditions animistes ancestrales, ce sont des œuvres d'art d'un style bien particulier réalisées selon la technique Huichole ( la cire fraîche enduisant une plaque de bois, sur laquelle on colle des fils de couleur un à un lesquels vont composer des motifs).
        Après cette première exposition, un séjour au Mexique lui a permis d'approfondir son art et sa voie. Sur place, un chamane local l'ayant "reconnue" a accepté de lui transmettre certains de ses enseignements (techniques et initiatiques). Connaissances qui viennent nourrir une œuvre profondément originale, hors des poncifs et canons ordinaires, une Vision, point de rencontre des formes minérales, végétales, animales et des forces telluriques, cosmiques et océanes. Derrière la Vibration, derrière l'explosion de couleurs, derrière la naïveté figurative c'est toute une cosmogonie qui se dessine.
        La comparaison la plus adéquate pour comprendre et appréhender ce travail reste encore l'icône : à la façon des iconographes soumis à une ascèse et au respect d'archétypes iconographiques sacrés, Elvire inscrit son travail à l'intérieur de la Tradition Chamanique Huichole sans pour autant la plagier ou l'occidentaliser à bon compte. On est loin de toute imitation.
        Ces tableaux sont les jalons d'un itinéraire spirituel et artistique inséparables formant une œuvre non pas inspirée d'une tradition mais une œuvre tout simplement inspirée où le vif-argent du foisonnement de couleurs tend vers la Lumière.

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